Vendredi 15 Février, se tenait le conseil municipal dont le thème principal était l’examen du budget de la commune. Un sujet important qui structure pour une année, voire plus, le fonctionnement de la municipalité.
Hélas, il aura fallu plus de 2 heures de débats stériles avant de pouvoir entrer dans le vif du sujet.
Deux groupes d’opposition opposés
Nous avons encore eu la démonstration que la conception du rôle de groupe d’opposition n’est pas la même pour « A gauche Autrement » et pour « Demain Carbon-Blanc ». Le premier travaille ses dossiers, s’investit dans la commune, argumente souvent sur des causes et conséquences qui ne relèvent pas du périmètre communal, certes, mais accomplit un travail minutieux qui interroge le groupe majoritaire et participe à la collégialité des décisions du conseil municipal. Le second est la caricature même de l’opposition dépassée par l’évolution actuelle de notre société. Ils ont mis en exergue lors d’un précédent conseil qu’il aura fallu attendre 2018 pour que le principe de suppléance des élus en commissions municipales soit voté. Je leur ai rappelé vendredi dernier que si ce principe n’existait pas en 2018, il n’existait pas non plus avant 2014 mais qu’en plus, maintenant que cette disposition est prévue, le groupe Demain Carbon-Blanc est régulièrement non représenté en commission. Ceci dit, lorsqu’il l’est physiquement, l’absence de participation n’est pas révélatrice d’une volonté de travail en commun.
Je tempère cependant cette perception par le travail individuel mené par André Mercier, membre de ce groupe. Il est présent en commissions et dans toutes les instances municipales où il siège, il participe, il propose, il exprime parfois ses désaccords mais toujours dans un esprit de faire avancer la collectivité. Je regrette donc que ce ne soit pas plus à lui que le micro soit laissé lors des conseils municipaux. Nous aurions alors certainement une présentation moins brouillonne, mieux préparée, qui ne chercherait pas la polémique permanente basée sur des approximations, des mensonges tels que ceux proférés par le principal orateur de ce groupe depuis plusieurs séances.
Lors du conseil municipal de vendredi dernier, il n’a donc pas failli à sa réputation. Après des déclarations truffées d’approximations, de jugements hâtifs et infondés, mensongers, voire injurieux, Jean Paul Grasset, 1er adjoint en charge des finances a pu enfin détailler ce budget pour 2019.
Un budget permettant le lancement des travaux du projet urbain
Un budget réaliste qui s’inscrit dans la droite ligne de ce que nous avons mis en place depuis notre arrivée en 2014.
Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion de la commune de Carbon-Blanc 2009-2015
Ce que certains qualifient d’austérité, c’est en réalité le travail accompli par l’ensemble des agents et services municipaux pour redresser les comptes et surtout éviter la mise sous tutelle de Carbon-Blanc, après des années de mauvaise gestion et surtout des investissements qualifiés par la Chambre Régionale des Comptes, dans son rapport sur la gestion communale 2009-2015, de « disproportionnés » et « coûteux », inadaptés aux besoins de notre ville.
De 2008 à 2014 les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 20% alors qu’en face, les recettes ne progressaient que de 14%. De 2014 à 2019, ces mêmes dépenses n’ont augmenté que de 1,14% mais les recettes-elles, ont progressé de 5,20%. Il est à noter que l’impact de la baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement a été principalement subi lors de ce mandat mais que l’annonce de ses effets étaient prévisibles dès 2010 !
A notre arrivée, nous nous étions engagés à ne pas augmenter les impôts locaux, ni même à en modifier les bases de calcul, et nous avons respecté cette promesse, afin de ne pas pénaliser les habitants.
Mais il est évident qu’avec la baisse des dotations de l’Etat, une gestion rigoureuse s’imposait.
Ces efforts financiers vont nous permettre de sécuriser nos investissements futurs, à savoir, la création des deux écoles et des équipements sportifs.
Un travail étroit avec les associations
Comme nous avons demandé à tous nos agents de nombreux efforts, nous l’avons également demandé à nos partenaires que sont les associations de la commune.
Les deux principales que sont l’ASCJB et le Club Omnisports ont travaillé avec nous afin que nos propositions de subventions soient ajustées à la capacité à faire de la collectivité.
Aux 85.000 euros accordés au Club Omnisports, viendront s’ajouter 1,1 million d’euros que nous investirons dans la première tranche des travaux pour un nouveau gymnase et ses salles annexes sur le site Gaston Lacoste ainsi que la création d’un nouveau terrain de football au Faisan.
L’ASCJB recevra 72500 euros, et l’association O’fil du jeu, une association particulièrement dynamique et toujours présente dans les différentes manifestations organisées par la commune, qui profite aux familles du territoires mais aussi aux structures communales qui accueillent des enfants, recevra 25000 €. Dans le cadre du soutien aux plus jeunes, la ville participera par une subvention d’équilibre aux sorties scolaires de l’école Emile Barbou, qui participe fortement à la vie communale. L’année 2019 sera également l’année de la biennale du Handi’Act. Nous confions l’organisation de cette manifestation à l’Association Différences et Partages. Cette cause étant une priorité de notre action, il est évident que nous la soutiendrons. Enfin, Une nouvelle association va prendre prochainement les rênes du Pôle économique Château Brignon, avec une double tâche, celle d’accompagner et de former des créateurs d’entreprise désireux de s’implanter sur notre territoire et plus largement celui de la Rive Droite mais aussi d’accueillir des personnes en recherche d’emploi ou désireux de trouver une nouvelle orientation professionnelle.
Cette 2ème phase s’inscrit dans la perspective d’un projet métropolitain que je porte depuis plusieurs années de développement économique engagé pour la Rive Droite.
Dans l’élaboration de ce budget, nous avons choisi de renforcer notre politique en faveur de l’éducation et l’accompagnement des enfants ainsi que le bien-être de l’ensemble des habitants de la commune tout en continuant à la dynamiser par la structuration d’une offre économique répondant aux besoins du territoire.
Carbon-Blanc doit se tourner vers son avenir et s’engager à poursuivre ses projets d’aménagement en préservant l’image forte de « ville jardin » à laquelle nous tenons tous.
AGA travaille beaucoup ses dossiers, a toujours un avis bien étayé, , travaille bien au service de sa vision de la société. Ils devraient toutefois probablement s’interroger sur le fait que ses idéaux n’intéressent que trois pour cent des électeurs (nationaux puisque c’est la référence permanente). Toutefois il faut bien reconnaître que ce n’est pas parce qu’on est isolé sur beaucoup de sujets qu’on a tord. En ce qui concerne nos amis de « demain Carbon blanc » là les bras m’en tombent. Pas de cohérence, pas de travail, pas de réflexion. Juste quelques bribes d’un discours sans relief, sans âme et pour tout dire sans intérêt. Mauvaise réthorique, mauvais travail de préparation. Et enfin un porte parole sans qualités oratoires. Une caricature d’opposition. Je remarque au passage qu’il critique un budget de rigueur (n’est il pas normal de gérer les deniers publiques avec rigueur) voire d’austérité. C’est plutôt étonnant dans la bouche d’un élu qui milite dans un parti qui prône une forme de décroissance. Ça devrait le satisfaire. Cela dit le rôle de l’opposition, c’est de s’opposer et là il sont au rendez vous.